Pour 4 personnes
20 minutes
20 minutes
Dans une casserole d’eau bouillante salée, faire cuire les pâtes al dente. Dans une poêle, à feu moyen, faire blondir les oignons et l’ail dans l’huile d’olive et le beurre, puis ajouter les cuisses de canard effilochées finement. Ajouter les tomates, cuire quelques minutes seulement avec le persil, bien mélanger et retirer du feu.
Mélanger tous les ingrédients avec les pâtes encore chaudes, assaisonner au goût et garnir avec quelques copeaux de gruyère.
Pour cette recette, je vous suggère d’acheter du confit de canard préparé. Cependant, si vous voulez vous essayer à le cuisiner, je vous indique en quelques mots comment procéder. Recouvrir les cuisses de canard avec deux tasses de gros sel, bien les frotter avec le sel, puis réfrigérer pendant environ 4 heures. Après ce délai, rincer à l’eau froide pour bien dessaler. Déposer les cuisses dans une rôtissoire, les recouvrir de gras de canard fondu, ajouter quelques branches de persil, 30 grains de poivre, quelques feuilles de laurier, et laisser cuire au four, à 350 °F (180 °C), pendant environ 3 heures. Retirer du four. Laisser refroidir au réfrigérateur toute la nuit. Vous pouvez conserver les cuisses confites au réfrigérateur, couvertes de gras de canard, pendant quelques semaines. Elles se congèlent aussi très bien, rien de plus pratique quand on doit préparer un repas rapidement.
La recette de Guylaine, voilà vraiment de la cuisine intelligente, de la cuisine comme je l’aime. Très simple, car c’est un macaroni aux tomates et au fromage, mais avec une pointe d’originalité, grâce à l’utilisation de la patte de cochon. Sans compter que tout cuit dans le même contenant, donc pas trop de vaisselle… j’aime ça ! C’est avec ce même souci de simplicité que je modifie cette recette.
D’abord, je privilégie les produits frais (tomates, oignon, persil, ail) plutôt que les conserves, et, à la place de la patte de cochon, je propose des cuisses de canard confites (mais ce pourrait très bien être un reste de rôti de palette). Enfin, pour couronner le tout, quelques beaux copeaux de gruyère. Mais on pourrait aussi faire autre chose, car voilà un bon exemple de recette que l’on peut modifier à son goût en changeant soit le fromage, soit la viande, soit les herbes, soit l’huile, soit les pâtes. L’essentiel, c’est de bien comprendre ce que l’on fait et pourquoi on le fait, alors on peut laisser libre cours à sa créativité.